A la recherche de nouvelles curiosités pour mon Cabinet, je suis tombée, au fond d'une poussiéreuse brocante, sur la valise d'un chasseur de vampires. Le bagage remonte probablement à la fin du XIXème siècle.
Sous les portraits de Vlad Tepes et Elisabeth Bathory, deux des plus célèbres vampires de l'histoire, exception faite d'Edouard et Bella, on trouve tous les outils nécessaires pour se débarrasser des vampires. Un maillet et son pieu à planter droit dans le coeur de la créature, seul moyen connu pour empècher le retour continuel de ces têtues bestioles. Toutes sortes d'objets : bible, aïl, crucifix, eau bénite permettent également de tenir à distance le vampire pendant que l'on cherche une solution plus radicale.
Notre chasseur possédait aussi un pistolet avec des balles en argent. Tous les spécialistes ne sont pas convaincus de l'utilité de l'argent contre les vampires. Il faudrait réserver son utilisation aux loups-garous. On ne sait jamais ! Loups-garous et vampires se promènent souvent ensemble.
Un miroir permet d'identifier formellement le vampire, celui-ci ne se reflètant pas. C'est utile afin de ne pas commettre la moindre erreur d'identification, tout comme la planche de chauves-souris qui détaille la sous-catégorie "vampires"avec précision.
Une valise bien pratique afin de ne pas être pris au dépourvu pendant un voyage , même dans les Carpathes.
Je constaterai seulement l'absence de True Blood dans le bagage. Aucun moyen, donc, de nourrir ces créatures de la nuit et de leur offrir un substitut à votre propre sang. Il est probable que cette boisson revigorante n'a vu le jour qu'à la fin du XXème siècle.
Il n'en reste pas moins que voici une pièce exceptionnelle pour ma collection.